Taïwan : les allégations d'inconduite sexuelle déclenchent une réforme de la loi
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Taïwan : les allégations d'inconduite sexuelle déclenchent une réforme de la loi

Jun 07, 2023

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Le Yuan exécutif a proposé d'augmenter les peines pour les employeurs qui harcèlent ou attaquent sexuellement leurs employés.

Le Yuan exécutif a proposé d'amender les trois projets de loi protégeant l'égalité des sexes à la suite d'une série d'accusations de harcèlement sexuel impliquant des politiciens des partis au pouvoir et de l'opposition.

Les trois projets de loi, qui ont été promulgués dans les années 2000, sont la loi sur l'égalité des sexes dans l'emploi, la loi sur l'égalité des sexes dans l'éducation et la loi sur la prévention du harcèlement sexuel.

Dans un message sur Facebook, la présidente Tsai Ing-wen s'est engagée hier à réexaminer les mécanismes existants pour déposer des plaintes de harcèlement sexuel sur les lieux de travail et dans les établissements d'enseignement et à procéder à un examen complet des réglementations en matière d'égalité des sexes dans les agences gouvernementales.

Les responsables de l'Executive Yuan ont déclaré que les sanctions seront augmentées pour les employeurs qui harcèlent ou attaquent sexuellement leurs employés. Actuellement, la loi sur l'égalité des sexes dans l'emploi impose aux employeurs l'obligation de prévenir le harcèlement sexuel, mais elle ne traite pas des cas où l'employeur est l'auteur.

Cheng Yun-peng, secrétaire général du caucus du Parti démocrate progressiste du Yuan législatif, a déclaré : « Nous adopterons ces [amendements] lors de la 8e session [du Yuan législatif] pour nous assurer que les victimes sont prêtes à se manifester pour leurs droits et les auteurs reçoivent des sanctions appropriées. C'est notre engagement en tant que parti.

L'image du DPP a été gravement endommagée par les récentes allégations de harcèlement sexuel. Lai Ching-te, vice-président et président du DPP, a également proposé des réformes au sein du parti, notamment le renvoi des responsables du parti qui ne signalent pas les cas d'inconduite sexuelle.

Eric Chu, président de l'opposition KMT, a déclaré hier que le KMT a mis en place des mécanismes pertinents pour protéger les victimes de harcèlement sexuel, soulignant qu'ils n'échapperont pas à la responsabilité de les protéger sur la base de la loi et des faits, sans parti pris ni indulgence.

À LIRE SUIVANT : Le parti au pouvoir à Taïwan secoué par des allégations de harcèlement sexuel

Éditeur TNL : Bryan Chou (@thenewslensintl)

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